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Nous quittons la mer d'Arabie pour traverser le le Golfe d'Aden.pour aller vers la mer Rouge.

Journée spéciale quand on change d'année !  Pour profiter au mieux de la journée, je monte vers 5H30 à la passerelle.

Le jour se lève, le soleil est derrière la brume de chaleur. Peu de vent, il fait déjà chaud. Près de 30 degrés. La fumée de la cheminée du bateau gâche un peu le paysage mais il ne fonctionne pas à l'électricité !

Le "trombinoscope" affiché dans différents endroits du navire mentionnent nos dates et endroits de naissance. 

Aux Philippines (en France aussi...) les anniversaires sont de vraies fêtes, aussi .pendant mes déambulations dans le château et à l'extérieur, les marins que je rencontre me souhaitent gentiment un "Happy Birthday".

Après-midi devant une mer redevenue bleue et calme.

La journée se termine par une invitation du commandant pour une coupe de champagne avec l'équipage et les passagers au Carré des officiers.

Pour l'occasion, Vincent et Bastien ont préparé des canapés. Ils ont innové en faisant du sucré / salé. C'est super.

Une casquette et un T-shirt CMA-CGM Bougainville me rappelleront longtemps ce voyage et surtout cet équipage qui m'a si bien accueillie.

Les trois passagers m'offrent une bouteille de champagne que nous buvons ensemble pendant le dîner.

À la fin de son quart, Guillaume se joindra à nous quelques minutes et fera une photo souvenir.

Les journées heureuses n'ont pas vraiment d'histoire. Elles se vivent.

Vent force 8. Le commandant a choisi de faire passer le Bougainville au Sud de l'archipel de Socotra.

Les prévisions météo n'étaient pas meilleures au nord et la route du sud est plus directe.

Un peu de culture générale va nous faire du bien. Je serai surprise que vous connaissiez l'archipel de Socotra sauf sans doute les abonnés à Géo ou les passionnés de botaniques car cet archipel est surprenant.

J'ai glané quelques renseignements sur internet, c'est succinct.

Archipel de Socotra

L'archipel de Socotra est situé dans le Nord-Ouest de l'océan Indien, en mer d'Arabie, au large des côtes yéménites et dans le prolongement de la corne de l'Afrique.

L'archipel a été colonisé par le Portugal de 1506 à 1511puis par le Royaume-Uni en  1886. Intégré à la république démocratique populaire du Yémen de 1967 à 1990, il fait partie depuis cette date de la République du Yémen au sein du  gouvernorat de Hadramaout.

La plus grande île de l'archipel est Socotra. Entre elle et le continent africain s'égrène d'autres îles plus petites qui sont Abd al Kuri, Darsah, Samhah et les îlots rocheux de Sabunivah et Ka'l Firawn. La plupart de ces petites îles sont inhabitées et abritent de nombreux oiseaux.

Socotra est une île d'origine continentale. L'île faisait partie de l'ancien continent Gondwana et se détacha au milieu du pliocène il y a environ 6 millions d'années lors de la même distension continentale qui ouvrit le golfe d'Aden au nord-ouest.

Elle  est constituée d'une étroite plaine côtière, d'un plateau de grès truffé de cavernes karstiques et de montagnes, les Haghier, s'élevant jusqu'à 1 525 mètres d'altitude.

Socotra mesure environ 140 kilomètres de longueur, une quarantaine de kilomètres de largeur pour une superficie de 3 579 km2

La plupart des habitants de  l'archipel, au nombre de 42 842 en 2004, vivent à Socotra. La ville principale est Hadiboh avec une population estimée en 2004 à 8 545 habitants. Les autres villes sont Qulansiyah avec 3 862 habitants et Qād̨ub avec 929 habitants. Toutes les trois sont situées sur la côte Nord. Les îles d'Abd al Kuri et de Samhah ont une population de quelques centaines d'habitants, Darsah et les autres îles sont inhabitées.

La population est d'origine somalienne et yéménite, de religion  musulmane sunnite et parle le soqotri, une langue non écrite, qui fait partie de la famille des langues sémitiques.

Les activités principales sont la pêche et l'élevage de bovins et de chèvres. Le climat ne permet que la culture de dattes, d'aromates et d'un peu de tabac. Les principaux produits commerciaux sont le ghi, du beurre clarifié, l'aloès et l'encens. Récemment, le tourisme a pris de l'importance.

Le climat y est tropical désertique et semi-aride avec deux moussons de mai à septembre et de novembre à mars. Les précipitations se concentrent sur les reliefs.

L'espèce emblématique est le dragonnier de Socotra, un arbre en forme de parasol dont la sève est utilisée comme colorant appelé sang-dragon.

L'archipel de Socotra est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2008 en raison de ses écosystèmes, de sa biodiversité, et de la présence de quelque 700 espèces uniques au monde.

Socotra est à 100 km des côtes somaliennes contre 350 km du Yémen. Elle est revendiquée par la Somalie du fait de son histoire, distance et population.

Même par un vent de force 8 et des creux de vagues impressionnants, le Bougainville ne bouge pas vraiment. Il ondule un peu. À l'intérieur aucun objet n'est déplacé, l'ascenseur fonctionne normalement. C'est impossible d'avoir le mal de mer sur cet énorme bâtiment.

La conséquence de cette ondulation accentue les mouvements des conteneurs. Sur les ponts ce sont des grondements et des craquements qui suivent le mouvement des vagues.

Quand je sors pour ma promenade habituelle, le capitaine Thibaut me recommande la prudence. Je pars de tribord vers le pont arrière en luttant contre le vent. En voulant monter sur la coursive la plus haute, je suis arrêtée par une violente bourrasque qui m'arrache mon casque et mes lunettes de soleil. J'attends quelques secondes avant de descendre en marche arrière. Je veux récupérer mes outils mais surtout je sais qu'il ne faut pas que j'insiste pour aller plus haut.

Revenue sur la plateforme, en haut des marches pour descendre sur le pont, je me cramponne aux rambardes métalliques. Je sens sous mes doigts comme des grains de sable. Je mets quelques secondes à réaliser que c'est du sel. Il y en a partout sur le sol. La chaleur conjuguée au vent, provoque ce phénomène instantané.

Pour traverser ce grand espace du pont arrière, je me sers prudemment des enrouleurs comme pare-vent pour progresser vers bâbord.

Le spectacle est magnifique comme toujours quand la mer se déchaîne. Arrivée près des escaliers à bâbord, le vent me refoule impitoyablement. Les paquets d'eau de mer atteignent le pont.

Avec une température à 28 degrés je pourrais regarder ce spectacle pendant des heures. Le bruit assourdissant des conteneurs me fait fuir.

Je repars par tribord. Têtue, je tente le pont avant. Inapprochable, je suis ballotée de droite à gauche. Je finis par trouver un renfoncement un peu abrité du vent et du bruit.

Enfin il m'est possible d'admirer les vagues en écoutant Christine and the Queens et Adele, histoire de me reconnecter avec mes petits-enfants par-delà les océans mais aussi parce que j'apprécie leurs voix et leurs musiques..

Je rentre couverte de grains de sel. Mes cheveux sont pitoyables. De mon précédent voyage j'ai retenu que les produits indispensables à emporter dans ce genre de voyage sont des masques maxi hydratants pour les cheveux.

C'est la contrainte pour ne pas se retrouver avec de la paille ingérable sur la tête. Je sais, on peut aussi se raser la tête mais ce n'est pas une option pour moi. Visiblement ce n'est pas, non plus, celle choisie par l'équipage. Nos chevelures deviennent de plus en  plus volumineuses. Peu d'audacieux utilisent les services du philippin-coiffeur. Le plus autonome est sans conteste Bastien qui se coupe les cheveux tout seul !

Je passe le reste de la journée en passerelle, la tempête y est moins spectaculaire mais on n'y entend pas le bruit des conteneurs.

Comme hier, les écrans radars sont vides, aucun mouvement de bateau n'est signalé. Le commandant m'explique que dans les circonstances actuelles de navigation les instruments permettent de détecter des navires jusqu'à 300  kms de distance. C'est dire que nous ne risquons pas une collusion, l'officier de quart est relax. 

Pendant ces quelques jours de pleine mer sur une route peu fréquentée, la vie à bord s'organise autour des tâches à accomplir qui ne peuvent pas être réalisées dans le tourbillon des escales. Alternances indispensables pour le bon fonctionnement du navire et surtout de l'équipage.

Nous avançons dans la Mer d'Arabie. Nous allons passer à la longitude des îles Seychelles.

Maintenant, comme moi, vous situerez correctement les Maldives et les Seychelles.

Si vous aimez les grandes plages, le soleil et les beaux hôtels, peut-être aurez-vous l'envie d'y aller. La mer est chaude.

Matin ordinaire avec le lever du soleil, 28°, vent. Pas de changement d'heure pour me déstabiliser.

Je reste sur l'aileron tribord pour profiter des premiers rayons tièdes. J'observe Vic qui mesure la position exacte de l'astre avec le sextant.

Déroulement délicieux de mes activités du matin. L'annonce de grands vents pour les deux ou trois jours à venir m'incitent à rester davantage sur le pont avant, pour profiter de la mer et du soleil.

En remontant de la piscine (vous remarquerez que nous n'arrêtons jamais de monter et de descendre les 10 ponts de ce bateau) je prends ma douche. Une sirène me fait sursauter. J'ai encore oublié un exercice. Comme les ordres sont en anglais, je fais la sourde oreille mais le capitaine Thibault ne plaisante pas avec la discipline. Bastien m'appelle pour que je descende.

Je m'habille en catastrophe et descends avec les cheveux humides. Je me glisse sans me faire remarquer à l'entrée du Ships'office.

C'est l'exercice incendie et sécurité piratage.  Nous allons entrer dans la zone à risque du Golfe d'Aden.

Cette fois équipage et passagers descendent à la citadelle pour les explications complémentaires. Dans la précipitation de ma descente j'ai oublié mon appareil photo. J'avais pris des photos de cet espace, vide, au début du voyage le 14 avril. Ne cherchez pas, je vous les remets !

La salle est grande mais avec une trentaine de personnes à l'intérieur je l'ai vue sous un autre angle.

Si vraiment nous devions nous réfugier dans ce bunker, les comportements des uns et des autres seraient vite révélateur de nos tempéraments respectifs. Par exemple, qui aurait vraiment envie de jouer au Monopoly ? Qui aurait, non seulement des nerfs d'acier, mais aussi l'envie d'acquérir l'avenue Henri Martin ou la gare Saint-Lazare dans ces circonstances ? Je demande à voir…

Avant de repartir le capitaine Thibaut me demande d'être prudente dans ma promenade journalière pendant les deux ou trois jours ou nous serons dans la zone critique. Déjà, je le préviens toujours quand je sors du château mais en plus il me remettra un talkie. Ils pourront et je pourrai prévenir en cas de problème.

Je m'imagine bien sur le pont avant, voyant voler des grappins et débouler une horde de somaliens le couteau entre les dents. Le scénario est hautement improbable avec la taille de ce porte-conteneur mais je vais suivre les consignes. Je joue collectif.

Je ne quitte pas la passerelle de l'après-midi. Aujourd'hui, compte tenu du calme plat dans le traffic des bateaux, l'officier de quart est souvent seul en passerelle. César prend lui aussi des mesures avec le sextant à l'intérieur de la passerelle. Toutes les positions sont  enregistrées automatiquement par les instruments du bord mais elles sont confirmées par les observations manuelles des hommes du Pont.

Je m'installe confortablement en écoutant mon livre. Rien ne vient troubler ce plaisir d'entendre une belle histoire en voguant sur une mer magnifique.

Guillaume prend son quart. Lui aussi s'installe tranquillement dans un des deux fauteuils face aux écrans radar. À ma grande surprise c'est la première fois que j'entends de la musique. Il faut dire qu'au milieu de l'océan Indien, les radios crachotantes se sont tues depuis un moment. La musique en sourdine n'empêche pas d'entendre le téléphone et les signaux d'alertes qui font un boucan d'enfer quand ils se déclenchent.

Vers 17h nous arrive les effluves du démarrage des feux pour le barbecue. Je descends faire quelques photos de l'installation sur la coursive du pont B qui est le pont des salles à manger du bord.

Cette fois pas de porcelet ou de mouton. Il y aura des grillades de viandes, de poissons, de crevettes et des salades.

Le vent est très fort, les marins ont installé des bâches pour limiter le désagrément.

Cela n'empêche pas la bonne humeur. Chacun fait griller les nourritures qu'il préfère.

Cette réunion de tout l'équipage est toujours un bon moment. C'est la seule occasion ou l'équipage au complet se trouve réuni en dehors des exercices.

David et Geoffrey peuvent poser des questions supplémentaires au Chef sur les machines qu'ils ont découvertes avant-hier. C'est un bonus qu'ils apprécient.

La journée se termine gaiement.

Cette nuit nous changeons encore d'heure. Plus que 2 h de décalage avec la France.

Nous passons au nord de l'archipel des Maldives. Trop loin pour les voir, mais sur cette mer bleue avec 30° à 6h30 on peut imaginer les plages de rêves de ces îles.

Nous entrons dans le sud de la Mer d'Arabie.

Ce matin pas de décalage horaire, il fait très beau et le jour se lève.

Je monte voir le soleil qui joue dans les nuages. De nuages noirs sont présents, le vent est fort, nous avançons dans une mer assez grosse mais dépourvue de bateaux.

Journée de mer sans obligation. Seulement le plaisir d'être dans cet endroit sans conflits (en tout cas apparent).

Je bouge beaucoup entre les coursives, les escaliers, la passerelle et je croise les marins souriants qui ont toujours une salutation ou un mot gentil envers moi.

Ici personne n'est anonyme. Chacun connait sa place, son rôle et respecte le travail des autres.

Vers 17h, je retrouve mon équipe habituelle, j'allais écrire préférée, mais ce ne serait pas juste. Simplement je les vois davantage que les autres et depuis le début je crois qu'on s'entend bien.

Le radar montre que nous n'allons pas être dérangés par la circulation. Après la mer de Chine c'est reposant.

Bastien aimerait un peu de mouvement !.

La lumière de la fin du jour colore en doré le bois blond de la passerelle. Moments de grâce.

Mon iphone préféré me réveille en musique avec la voix de Léonard Cohen. Je me lève toute guillerette. Une fois prête à m'habiller, je jette quand même un œil sur la pendule automatique de la cabine. Incroyable, il est 5 h ! J'ai avancé mon iphone d'une heure au lieu de le retarder d'une heure.

Une chance que j'aime les petits matins et que je peux me faire un thé dans ma cabine. J'en profite pour me bagarrer avec la connexion au WEB pour publier mes billets en retard. Rien à faire, je laisse provisoirement la victoire à la technique et je monte en passerelle.

En mer il y a toujours quelqu'un qui veille. C'est un moment rare d'être la nuit au dernier étage de ce château endormi, confiant envers la sentinelle de quart. Les étoiles brillent sans être gênées par les lumières terrestres. J'oublie tout pour être seulement bien.

Nous passons au sud du Sri-Lanka, pour aller vers les Maldives toujours dans l'Océan Indien

Évidemment je suis en avance de deux heures partout, même pour faire mon tour de pont accompagnée par le vent.

Pleine d'énergie je réattaque la connexion et bingo cela fonctionne. Je dois être dans le bon créneau de temps. Je peux enfin publier le billet du 09 juin.

Un peu plus tard, sur la passerelle, Omar le nouveau timonier m'interpelle pour me montrer un magnifique arc-en-ciel au ras de l'eau. Ils sont plus rares que dans le ciel et aussi difficiles à photographier.

Je sors sur l'aileron, une pluie diluvienne me tombe dessus. Le temps que j'ouvre la lourde porte pour rentrer, je suis trempée. J'ai réussi à prendre mes photos, pas géniales mais j'aime bien.

Le petit bateau, qu'on aperçoit à peine sur la photo, était complètement perdu et tournait sur lui-même comme un bouchon. La mer est grosse et il était un peu près du porte-conteneurs. Heureusement nous allons vite et il se maintient tant bien que mal en attentant que la vague se calme.

Cet après-midi visite des machines pour les passagers. Le Chef me propose de la faire une deuxième fois, en précisant que ce sera en anglais. C'est une bonne idée.

À 16 h nous descendons retrouver le Chef au ships'office.

Avant de descendre plus avant dans les sous-sols nous passons par des endroits intermédiaires. Le local ou sont entreposés les bouteilles de CO2 est impressionnant. Le CO2 sert en particulier pour juguler les feux qui peuvent prendre en machines. Je trouve les couleurs très…pompiers.

Ensuite le Chef nous explique le traitement de l'eau et nous montre le "minuscule" chauffe-eau. Il est disproportionné par rapport aux besoins des 36 personnes actuellement sur le bateau. Le matin, nous dit le Chef, il vaut mieux être dans les premiers pour prendre sa douche pour ne pas terminer à l'eau froide. En réalité l'eau arrive tellement chaude qu'on en utilise assez peu. Mais on ne sait jamais.

Nous descendons plus bas et arrivons dans la coursive qui mène au PC machine.

Je repère la trottinette blanche du Chef. Pour ceux qui suivent ce blog depuis le début, vous vous souvenez sans doute qu'elle avait disparue pendant plusieurs heures au grand dam de son propriétaire. Elle  a été retrouvée au pied d'un escalier dans cet immense espace, sur plusieurs niveaux, réservé aux  machines.

Le rappel de la  consigne de base : si on emprunte la trottinette on la remet à son point de départ, semble avoir été efficace. Cet après-midi elle est à son emplacement, prête à être utilisée.

Il y a aussi une trottinette noire pour le second mécanicien.

Elles sont bien utiles pour parcourir les 300 mètres, environ, de coursive qui séparent l'escalier du PC des machines. Surtout en cas d'urgence.

Attention la vitesse est limitée à 15 hm/h, des panneaux le rappellent !

Les passagers anglais sont très intéressés par cette visite. D'après ce que je sais Geoffrey a travaillé dans le monde des garages, les moteurs sont sa spécialité.

Visiblement David s'y connait aussi. Ils posent beaucoup de questions.

Quand nous entrons dans la partie moteur, le bruit est énorme nous mettons des bouchons d'oreille, ce qui rend les échanges plus compliqués.

L'intérêt ne faiblit pas malgré la chaleur terrible. Pendant ma première visite le 14 avril il faisait nettement moins chaud. Le Chef entraine la troupe assez rapidement, ce qui n'empêche pas de voir l'ensemble des installations. Je saisis sans difficulté la présentation en anglais. Le chef Patrice articule bien et il parle sans précipitation.

À la sortie, dans l'atelier, je vois le zef Vincent concentré sur l'analyse de l'huile. Cela change du travail sur le pont, mais c'est intéressant et fait partie de leur formation.

En revenant nous avons besoin d'une bonne douche. C'est le moment d'aller à la piscine. Mauvais pioche, il n'y a pas d'eau ! Demain ? OK.

En fin d'après-midi, la pluie tombe en rafale, la visibilité est très moyenne. Guillaume n'est pas optimiste sur la météo de demain. Nous avons eu tellement de beau temps depuis deux mois qu'une journée de pluie est vraiment supportable.

On est dimanche, pour le diner c'est Bastien qui a fait le dessert. Ce sont des choux avec une crème, du chocolat et du caramel. Il voulait faire une pièce montée mais devant la difficulté il a préféré assurer en mettant 3 choux par assiette, dans le style profiteroles. C'est très bon, même si modestement il pense ne pas être doué pour la pâtisserie.

Ce soir pas de changement d'heure, je vais avoir une nuit normale.