Nous passons entre la Sicile et l'île de Malte pour descendre vers le détroit Gibraltar en contournant le Cap Bon tunisien.
Cette fois à 4h 30, je vois le jour se lever. La température a vraiment baissée. À peine 20°. C'est comme avec le changement d'heure il faut un temps d'adaptation pour perdre 15° en 48h. Vite, une petite laine.
Le temps est beau avec le soleil sous les nuages. La lune, encore très haute, pâlit doucement. Toujours autant de vent, à l'abri de l'auvent je tiens bon pour saluer la sortie et la montée du soleil.
Les nuances de couleur étalées par les astres sur la mer feraient pâlir de jalousie une palette pantone.
Il y a fort à parier que notre perception de ces couleurs soit personnelle et unique. Ces différences expliquent, peut-être, pourquoi nous ressentons une fascination plus ou moins grande devant les ciels du levant et du couchant.
Ma promenade journalière est écourtée pour de très bonnes raisons. Le grand nettoyage est commencé et le vent me chasse vers l'intérieur.
Je vais à la piscine, l'eau est … froide ! Jamais contente. Pourtant il faut aussi que j'intègre le fait que nous ne sommes plus dans la mer Rouge mais dans la Méditerranée. 35° dans l'eau ce sera difficile à trouver sur nos côtes.
L'après-midi, le temps est très moyen. Nous avons même quelques gouttes de pluie. Il fait 23 degrés
À 18 h 30 nous passons entre la Sicile et Malte. Nous doublons (de loin) le Cap Bon, territoire tunisien.
Dans la soirée le bleu est revenu, avec une ligne d'horizon nette.
Nous vivons dans une bulle confortable.