Mercredi 25 avril : découverte 1er pont du bateau

Incidemment hier soir, je me plaignais de ne pas pouvoir marcher assez sur le bateau et qu'il allait vraiment falloir que j'aille à la salle de gym sur le tapis de marche. Bernard me répond que je devrais faire plusieurs fois le tour du bateau et ainsi éviter la salle.

A notre grande surprise à Claude et à moi, nous découvrons que nous n'avons pas encore explorer le premier pont, le plus bas. Nous pensions qu'il n'y avait pas d'accès facile.
Donc ce matin, nous commençons par ça. Surprise !

Effectivement,nous pouvons faire toute la longueur du bateau des deux cotés. De plus le pont arrière est immense, occupe de quantité de plots et de bittes d'amarrages. Nous découvrons l'endroit ou le
pilote monte sur le bateau ainsi que l'échelle de corde et de bois qu'il utilise. Nous nous rendons compte que c'est là que travaille la majeure partie de l'équipage. La salle des machines est juste en-dessous.
Nous parcourons la coursive jusqu'à la proue. Nous arpentons les deux coursives ce qui fait que nous marchons environ 600 m. Pas mal ! il faudrait le faire au moins deux fois tous les jours. C'est plus glamour que d'être enfermes dans la salle de gym.
Nous descendons rapidement vers le sud. Nous venons de passer devant des îles : RUM KAY et CONCEPTION ISLAND.
Il fait très chaud, Gérard nous donne des transats et nous pouvons nous mettre pour la première fois en petite tenue au soleil. Même avec une protection de crème a 50 d'indice, je bats en retraite au bout d'un quart d'heure. Heureusement il y a toujours un côté à l'ombre, j'emporte mon transat à bâbord et je peux lire pendant deux heures sous un vent léger.
Vers 18 heure, comme c'est presque devenu une habitude, je monte retrouver le capitaine. Je lui demande  s'il y a des animaux visibles dans cette partie du globe. En 22 ans de navigation il n'a vu qu'une seule fois un aileron de requin qui traversait devant le bateau. Par contre, il y a des dauphins mais qui ne sont pas toujours faciles à voir. Il faut que la mer soit encore plus calme.
 
Au dîner, un chili con carne a été prévu pour les passagers, sur la table des officiers il y un énorme plat de poissons grilles avec une grosse soupière. Ces poissons et le bouillon-sauce dans la soupière compose un plat roumain très épice et le commandant a craint que cela ne nous plaise pas. La sauce a été faite par Lucian le second chef électricien. Le capitaine nous propose de goûter ce que nous acceptons. Nous avions déjà pratiquement fini notre chili. Qu'a cela ne tienne nous avons gouté et c'est très bon. Les poissons sont des maquereaux grillés et un autre poisson indéfini, la sauce est effectivement très forte. En Roumanie la polenta accompagne ce plat. C'est d'ailleurs bizarre,qu'il n'y en ait pas à bord. Elle est remplacée par le riz qui est la base de la nourriture philippine. En tout cas ,nous progressons dans notre connaissance des coutumes roumaine.
Il fait très chaud, l'air est chaud, sur les ponts extérieurs on a du mal à respirer. La climatisation légère dans les cabines suffit pour dormir sans problème.