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voyages-madeleine-guillou

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voyager en cargo autour du monde

Publié le par voyages-madeleine-guillou
Publié dans : #Demi-tour du monde

Ce matin 6 h 30 pas de problème de réveil. Je suis en forme, j'ai complètement récupéré des fatigues de Melbourne. Par contre le bateau tangue, il fait noir et je pense qu'il pleut. À Melbourne ils n'ont pas dégagé les containeurs de mes sabords et cela rend la cabine beaucoup plus triste. J'adorais voir la mer en me levant. Maintenant il faut que je sorte pour la voir, c'est un comble sur un bateau. De plus ce matin elle n'est pas aimable et effectivement il pleut beaucoup.

 

Je descends déjeuner ou je retrouve Philip qui a des problèmes pour obtenir des œufs brouillés. Le matin, c'est Gerard qui prépare le petit-déjeuner mais je crois que personne ne lui a expliqué la différence entre une omelette et des œufs brouillés. Philip fait venir Gerard en lui demandant comment il fait les œufs. C'est très comique car Gérard mime le mélange des œufs dans le bol et la cuisson dans la poêle. Philip me regarde d'un air découragé, je lui conseille, dans mon anglais approximatif et avec les gestes d'aller les faire lui-même, ce sera plus sûr. On n'est pas dans "la croisière s'amuse" et je me demande si l'agence à bien précisé ce détail à Philip.

 

Le jour n'arrive pas à se lever. Je monte à la passerelle m'installer dans le fauteuil de vigie. La mer est grise avec des vagues impressionnates qui font rouler le bateau d'un côté à l'autre. Les nuages sont bas, avec des pluies éparses. Je sens que cela va devenir sérieux.

 

Je vais chercher mes courriels et mettre à jour mes notes, et surtout trier mes photos pour envoyer un DVD à Juliette à Napier. Si les prévisions du commandant sont justes (!) nous ne pourrons pas descendre à Tauranga. Ensuite il n'y aura pas d'escale ou nous pourrons descendre avant Savannah c'est-à-dire vers le 20 juin. Presque 1 mois.

 

Il ne faudrait pas que nous arrivions de nuit à Napier car du coup cela va être très long sans bouger du bateau.

 

Il est 10 h et je ne vois toujours pas Philip et Catherine ! Le bateau tangue énormément et il pleut. C'est l'hiver austral. Vers midi je vois émerger Catherine, livide. Elle n'a rien pu avaler ce matin et ce midi elle ne déjeunera pas. J''essaie de la convaincre de mettre un vêtement chaud et d'aller s'asseoir sur le pont extérieur. Visiblement cela ne la tente pas. Elle prend des cachets qui n'ont pas l'air très efficaces. Philip tient le coup. Il n'a pas une mine superbe mais rester enfermer dans leur cabine ne me semble pas la meilleure solution.

 

Pour l'instant je n'ai pas d'autre problème que de faire attention dans les déplacements. Je pense que mon organisme s'est habitué au roulis mais je ne suis pas à l'abri du mal de mer. Je me méfie, il faudrait quand même que j'essaie la pharmacopée que j'ai emportée autrement je ne saurais jamais si elle est efficace. La racine de gingembre est-elle souveraine contre le mal de mer comme le préconise les chinois ? J'en ai emporté, j'en donnerais bien à Catherine mais je pense que pour ça non plus elle ne voudra pas m'écouter. Dommage !

 

En attendant j'attaque le livre en anglais sur les Révoltés du Bounty et je m'endors paisiblement. Je dors 1 h secouée par le tangage. C'est divin. On dort beaucoup sur un bateau.

 

Ensuite je me mets en tête prendre des photos de la tempête, car cette fois la mer est en furie. Je descends sous le pont A, au niveau des machines. La mer a des vagues énormes et l'eau balaie le pont. Je fais très attention. Je prends quelques photos et un film. Les marins descendent et me mettent en garde contre le danger de passer par-dessus bord. J'étais tentée d'aller à la proue mais je ne vais pas compromettre mon voyage pour quelques photos. Je remonte sagement lire sur la passerelle d'où je peux profiter de la tempête sans risque.

 

Vers18 h je descends, le vent a encore forci et on tient difficilement debout. Je range toute ma cabine pour que rien ne puisse tomber. J'accroche les rideaux avec des épingles à linge (good idea d'en avoir apporté). Vasile m'a prévenu que la tempête est dans la mer de Tasmanie, nous allons la subir tant que nous y serons c'est-à-dire jusqu'à Napier dans 3 jours. Cela vaut la peine d'installer des sécurités.

 

Je dîne seule, les compagnons australiens ont préféré s'abstenir. La nuit va être agitée. Certains des marins, dont Gerard, ont également une petite mine et pas beaucoup d'appétit.

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Publié le par voyages-madeleine-guillou
Publié dans : #Demi-tour du monde

 

Pas de réveil puisque mon iphone est entre les mains de Gerard. Le départ du bateau est prévu à 7h, Il est 6 h 30. Il fait nuit noire. Pour la première fois depuis mon arrivée sur le bateau, je suis fatiguée. je me lève péniblement à 7 h, j'ai peur d'avoir e rater le départ qui devait être à 7 h mais le bateau est à quai et le moteur ne ronronne pas. Je descends déjeuner, Gerard a récupéré mon iphone. Quelqu'un a regardé les photos, mais aucun appel n'a été passé, tout va bien

 

Cathy et Philip ne sont pas descendus, je les croise dans l'escalier en sortant. Ils ne se sont pas réveillés non plus. Je monte à la passerelle, personne, je croise Vasile en descendant, qui ultra pressé, me dit que le départ sera vers 10 h 30.

 

Les escaliers sont les espaces privilégiés de communication. Non seulement entre les ponts mais aussi pour se saluer, se sourire, échanger la dernière nouvelle. Tout se sait via les escaliers, même nos humeurs, suivant la vitesse à laquelle on les grimpe, aux vêtements portés, à l'expression des visages. C'est la "colonne nerveuse" du navire.

 

Je rentre dans ma cabine et je m'écroule sur le lit. Je mets le réveil à 10 h. je dors une heure mais quand je me réveille le bateau bouge. Zut je vais rater le départ.

 

Je monte quatre à quatre sur la passerelle. Le bateau est parti avec une demie-heure d'avance. Évidemment je me fais mettre en boîte mais franchement on ne peut se fier à personne ! ou alors il faut que je mette un lit de camp sur le "Bridge". Le commandant me demande comment s'est passé ma soirée à Melbourne. Ce sans-cœur ri de mes aventures et me conseille de visiter les centres de marins à toutes les escales.

 

J'apprécie de plus en plus ma complicité avec l'équipage car Cathy et Philip sont très bien mais la barrière de la langue est un problème. J'ai quand même demandé aux officiers si l'accent australien n'est pas un peu spécial, ils m'ont confirmé que c'est très difficile de les comprendre. C'est bien ma veine, moi qui voulais faire des progrès, ce n'est pas gagné.

 

La sortie de Melbourne est aussi spectaculaire que l'arrivée. Le pilote aussi élégant et séduisant que celui d'hier. Décidemment cela conforte mes impressions sur l'Australie. Le vent est tombé mais il fait froid.

 

Quatre heures c'est long, je descends lire sur la coursive. Après le déjeuner j'aperçois la vedette du pilote qui se range le long du bateau. Je descends sous le pont A pour voir le départ du pilote. Numériano, qui va diriger la manœuvre à partir du pont, m'accueille avec empressement et me montre un endroit pour filmer.

Le pilote de la vedette me voie et me salue, je filme la descente de notre élégant pilote par l'échelle de corde. La mer est très mauvaise et ce n'est pas évident. En arrivant en bas, souverain, il salue son collègue, les marins de l'Utrillo et moi-même. Je suis ravie. À ce moment-là je me rends compte que mon enregistrement ne s'est pas déclenché. Je suis partagée entre l'envie de rire et la colère.

Numériano, rayonnant me dit "Good movie, goode movie". Je n'ai pas le courage de lui avouer que c'est complètement raté. Tant pis ces instants uniques ne seront que pour moi et je trouverais d'autres départs à filmer. Mais ils étaient vraiment très beaux ces australiens quand ils ont salués du bord de la vedette qui faisait demi-tour vers Melbourne. Je ne les oublierais pas.

 

La mer se fâche vraiment et le coucher de soleil est compromis. Je suis sur la passerelle quand nous changeons de cap. Nous sortons de l'espace entre la côte australienne et celle de Tasmanie. Nous sommes dans la mer de Tasmanie. Nous avons vraiment bifurqué vers l'Est. C'est intéressant de voir sur le radar la trajectoire du bateau se rapprocher du nouveau tracé de route maritime indiqué par Vasile.

 

J'apprends que je n'apercevrais même pas l'ile de Pitcairn car les conditions météos ne sont pas bonnes et l'itinéraire a été modifié. Pour ceux qui n'ont pas suivi c'est l'île ou s'est réfugié le Capitaine Fletcher après sa mutinerie sur le Bounty. Vasile me suggère de raconter que j'ai obligé l'Utrillo à changer de route et a y faire une escale forcée mais je sais que personne ne me croira alors…

Il redevient raisonnable en me proposant un livre sur l'aventure du Bounty. J'accepte. Erreur fatale, le livre est en anglais, heureusement il est petit.

 

Dîner avec Philip et Catherine. J'arrive à parler un peu mais cela ne va pas loin. Fini les discussions du soir autour d'une tisane. Ils s'enferment dans leur cabine à 8 h. Good night.

 

Du coup je revois le film "les invasions barbares", je me laisse aller à rire et pleurer devant ce film intelligent avec des acteurs et des dialogues fabuleux. C'est un des rares films que j'ai déjà vu 3 fois et que je peux revoir sans m'ennuyer.

 

Je lis un livre qui s'appelle "Le bal du comte d'Orgel" de Raymond Radiguet. Livre que je n'aurais jamais lu sans ce voyage. Une phrase m'accroche "Vivre un conte de fée n'étonne pas. Son souvenir seul nous en fait découvrir le merveilleux". Voilà de quoi réfléchir pour vivre mieux le présent. C'était ma minute philosophe….

 

Nous avançons notre montre d'une heure. C'est sûr nous rentrons vers la France mais nous sommes encore sous le fuseau horaire de Sydney.

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Publié le par voyages-madeleine-guillou
Publié dans : #Demi-tour du monde

Réveil à 6 h 30, gym, douche, petit-déjeuner, je suis en forme pour Melbourne. Je monte à la passerelle pour avoir les nouvelles. Le pilote est annoncé à midi mais le commandant me dit qu'il faut 4 h pour entrer dans Port Philip à Melbourne. Nous ne pourrons descendre que vers 17 h et encore !

 

Décidemment l'Australie ne veut pas de moi. La mer est très grosse et il fait seulement 17 degrés.

Si le vent ne faiblit pas notre arrivée peut être encore retardée.

À midi le pilote australien est à bord. Pour la première fois nous avons un pilote en chemise cravate, petit gilet très élégant, chaussures cuir noir. Il a du mérite car pour monter l'échelle de corde avec un vent d'enfer, il y a des tenues plus pratiques. Il est très aimable et entame une longue discussion avec les passagers australiens à laquelle je ne comprends rien.

 

Je me réfugie vers le commandant qui va ver 4 h d'ennui profond puisqu''il est obligé de rester sur la passerelle et qu'il ne peut rien diriger. Son rôle pratique, à ce moment là, est très limité mais il est responsable de l'ensemble.

 

Il a mis un pull bleu-marine au lieu de la chemise blanche des pays chauds. Il porte ses galons. Je lui demande si c'est obligatoire. Il me répond que ce n'est pas obligatoire mais conseillé par la Compagnie pour être reconnaissable immédiatement des tiers extérieurs et asseoir visiblement son autorité. Il met la chemise ou le pull et les galons mais pas les pantalons, un jean fait l'affaire , il ne faut pas exagérer !.. Par contre il n'impose rien aux officiers. Il le pourrait car ils ont aussi la panoplie. Il trouve que tout cela n'est pas important, ce qui compte c'est la compétence. Ça le fait même franchement rire le décorum. Je l'aime vraiment bien ce jeune commandant ! je lui dis quand même qu'il est très séduisant en uniforme et j'arrive à le faire rougir. Que voulez-vous le prestige de l'uniforme ce n'est pas qu'une légende !

 

Le vent était tellement fort que nous avons failli rester au large de Melbourne en attendant une accalmie. Nous avons fini par passer. L'entrée sur Melbourne est impressionnante.

 

La côte que nous longeons est construite de villas et d'immeubles de luxe. Sur les longues plages il y a des bungalows en bois pour ranger planches et maillots de bains comme il en existait partout en France autrefois. Elles sont de toutes les couleurs. Les marinas sont nombreuses. Le pilote m'explique (en parlant lentement !) qu'il faut être très riche pour habiter sur cette côte. Je l'avais deviné !

 

Enfin nous approchons mais aller sur le pont extérieur de la passerelle est difficile. Le vent souffle en rafale et j'ai un mal fou à filmer. Je ne tiens pas debout ! malgré tout, notre vitesse est réduite et en me tenant je ne prends pas de risque. Les autres passagers sont très prudents et se tiennent à l'abri de la cloison.

 

J'ai tellement vu de belles choses depuis le départ que cela va sembler une banalité mais l'arrivée est vraiment superbe. Les baies naturelles ont permis l'installation d'immenses docks. Il y a un impressionnant "autoliners" c'est-à-dire un cargo qui transporte des véhicules. Des centaines de voitures neuves identiques attendent sur le quai, à découvert ou sous des bâches transparentes, d'être embarquées. On voit les tours de Melbourne au loin. C'est vrai que cela ressemble à Panama, Sydney ou New York mais ce n'est jamais la même perspective. Je ne me lasse pas de ce spectacle.

 

Nous passons sous un pont et nous entrons dans notre "garage". Les manœuvres d'arrivées sont toujours incroyablement stressantes même pour moi. Je sens toujours la concentration de l'équipage. Les paroles sont économisées. Une seule erreur et on risque de cogner le quai. À la fin de chaque accostage j'ai envie d'applaudir. D'ailleurs il y a toujours cet instant magique ou ils se regardent en disant OK. Les "stop engine" deviennent pour moi les signaux désignant les différentes phases de la manœuvre. La dernière fois ou le pilote dit ces deux mots magiques, la délivrance est là.

 

Nous descendons au pont E pour attendre les formalités. C'est plus rapide qu'à Sydney et le commandant nous dit que nous pouvons descendre à terre. Nous devrons prendre un bus à l'intérieur et après un taxi.

Je me rends compte que Cathy et Philip n'ont pas de badge pour sortir. Nous attendons 30 minutes avant d'obtenir les badges. Cathy me dit de partir sans eux. Je refuse, pour quelques heures je ne veux pas me risquer seule à Melbourne la nuit.

Une signature sur le registre de sortie, nous descendons et prenons le bus qui nous amène au poste de sécurité ou nous attendent les agents portuaires. Ils sont tous indiens et suspicieux. Nous sommes contrôlés et on nous délivre encore un papier pour sortir et revenir dans le port. Nous demandons un taxi pour nous emmener dans un endroit ou il y a des magasins. Ils nous disent que tout est fermé, il est 17 h 30.

Cathy et Philip veulent acheter un appareil photo et des cartes mémoires pour celui qu'ils ont déjà. Les agents nous conseillent de prendre le bus des marins qui va nous emmener dans un centre réservé aux marins ou il y a des magasins ouverts toute la nuit. De plus le transport est gratuit.

 

Nous attendons le bus 20 minutes. La nuit est tombée depuis longtemps. Je me sens très philosophe. Si je trouve une carte et une connection à internet ce sera parfait. Soyons modeste. Philip me dit qu'en Australie il y a partout dans les villes des espaces ou l'on peut gratuitement utiliser des machines connectées à internet, quand je dis que c'est un pays riche...

 

Le trajet avec les marins est sympa. Edwin, second officier de pont de l'Utrillo qui finit aujourd'hui son contrat de 6 mois est assis à côté de moi. Il me dit qu'il est content de voir sa famille quelques jours mais il compte bien repartir très vite sur un autre bateau, drôle de vie.

 

Nous traversons Melbourne ou il y a des bâtiments plus anciens qu'à Sydney. Malgré tout je retrouve les très larges avenues et les immenses buildings sièges sociaux de multinationales et de banques.

 

Nous arrivons dans un endroit qui s'appelle STELLA MARIS SEAFARERS'S CENTRE. Le sigle est une ancre et un cœur rouge entouré de rayon avec la mention "Apostolatus Maris". Sur le coup je ne remarque rien de spécial. Nous montons un grand escalier pour entrer dans le centre. En haut il y a une statue de la vierge Marie dans une barque. À côte une double porte est ouverte sur une pièce dans le fond de laquelle il y a un autel avec une grande croix. Un grand panneau indique "church open", Ah bon !

 

Juste à côté, une immense salle avec une centaine de personnes. En m'approchant je vois qu'il s'agit de cours de salsa ! des professeurs sont dans le fond. Les hommes et les femmes s'entraînent pour apprendre les pas. D'abord séparément et ensuite ensemble. C'est peut-être un club de rencontre déguisé et chaperonné par l'église. Je ne sais pas, mais je reste un moment à regarder. Les hommes sont surement des marins, les femmes sont très jeunes dans l'ensemble et très jolies. Il règne une joyeuse ambiance, rien de glauque. C'est très organisé, il faut s'inscrire et attendre son tour. Je n'aurais pas été seule j'aurais essayé mais là je n'ai pas osé, Huguette tu me manques. Cathy et Philip sont beaucoup trop sérieux pour suivre mes délires.

 

Grâce à notre fameux badge, nous sommes accueillis à l'égal des marins, par un homme et une femme bénévoles qui dirigent le centre. Ils nous montrent un grand espace ou se trouve une quinzaine de box avec des PC connectés à internet. Il y a une immense télévision avec des canapés et fauteuils dans tous les coins. Au fond un grand bar ou nous pouvons consommer gratuitement sodas, café, thé. Une boutique propose toute la gamme des souvenirs australiens à prix défiant toute concurrence. Bien sûr des toilettes hommes et femmes impeccables comme partout en Australie.

Cet endroit est un cocon pour le repos des marins. Les deux aimables personnes sont à notre service pour toute question. Nous avons reçu un plan de Melbourne, l'adresse de plusieurs restaurants sympas aux alentours et les heures de départ pour le bus du retour au bateau.

Aussitôt mes compagnons filent acheter leur matériel photo. Une boutique encore ouverte leur a été indiquée.

L'utilisation d'internet est gratuite et j'envoie messages et photos que je ne peux pas envoyer du bateau. Je regrette de ne pas avoir son adresse Skype pour joindre Juliette. Il y a des casques dans le box. Elle m'envoie son pseudo par SMS mais c'est moi qui ai oublié mon mot de passe. Je suis vraiment nulle, j'ai tout laissé sur le bateau, je ne pouvais pas deviner l'aubaine.

 

Je fais quelques courses dans la boutique, je trouve ma carte postale incontournable. Je vais payer mes achats, il me reste des dollars australiens de Sydney. Le charmant monsieur me fait cadeau de la carte et il me trouve même un joli timbre avec un kangourou. Le must c'est qu'il y a une boîte en carton pour mettre le courrier qui sera relevé demain. C'est le paradis c'est endroit.

 

Le temps a passé vite, Cathy et Philip sont revenus et nous décidons d'aller dîner. Nous avons prévu de prendre le bus à 9 h. Le dernier est à 10 h mais nous ne voulons pas prendre de risque.

 

Je ne verrais vraiment de Melbourne que ces quelques rues qui nous mènent dans un restaurant chinois. C'est la cuisine préférée de Cathy et Philip et moi j'aime tout. Visiblement les australiens ont de gros appétits. Avec ce que j'ai dans mon assiette je pourrais tenir deux jours. Heureusement mes compagnons sont justement australiens et je partage tout de suite mes beignets de crevettes et poulet. Ils acceptent avec plaisir, je ne sais pas comment ils font pour être aussi minces !

 

Nous revenons au centre prendre notre bus. Nous croisons Bernard notre cook et Gerard qui viennent d'arriver pour prendre un peu de bon temps.

 

Nous sommes les seuls passagers d'une conductrice très expansive. Comme je suis devant je remarque une boîte pour mettre une participation volontaire pour le trajet. Je vide mes poches de toute la monnaie australienne qui me reste. Quand je pense au prix des taxis à Sydney je peux participer au transport. Cathy et Philip en font autant.

 

Au poste de sécurité du port ce sont toujours des indiens, cette fois ils ont un turban noir. Cela les rend un peu inquiétants mais ils sont en uniforme donc tout va bien. Ils appellent le bus et nous voilà rentré au bateau.

 

En arrivant dans ma cabine, je décide d'appeler les enfants. Et là l'horreur, j'ai perdu mon téléphone.

 

Cathy et Philip sont à côté, immédiatement il me trouve le prospectus du centre et je descends à toute allure voir le capitaine. Il appelle immédiatement le centre. On lui répond aussitôt qu'effectivement ils ont trouvé un iphone. C'est le mien ! je suis réellement soulagée. Je n'ose même pas envisager les complications si je ne l'avais pas perdu dans cet endroit avec des gens aussi honnêtes.

Vasile demande qu'on remette à Gerard mon téléphone. Je ne sais pas comment ils vont reconnaitre Gerard parmi les dizaines de personnes présentes mais il me dit de ne pas m'inquiéter. Le dernier bus est à 22 h et il est 21 h 50, tout est sous contrôle !

 

Du coup je sens toute la fatigue de la journée. Je n'ai pas besoin du bercement du bateau pour m'endormir comme une masse.

 

 

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Publié dans : #Demi-tour du monde

À mon réveil, mauvaise surprise, nous somme encore à quai et des conteneurs obstruent mes sabord. C'est sinistre et le matin je ne vais plus pouvoir dire bonjour à la mer sans sortir sur le pont, quelle horreur !

 

Comme d'habitude nous sommes en retard sur les prévisions. Il faut être zen pour être officier sur un porte-containeurs.

Mon iphone a enfin compris qu'il doit changer de fuseau horaire. Il était resté à celui de Panama, il vient de reconnaitre celui de Sydney. La date line a dû le perturber.

Je descends à la salle à manger. Les autres passagers sont là et je sens que le bateau bouge. Je ne déjeune pas et monte quatre à quatre à la passerelle. Je ne vais pas rater le départ. Il fait un temps splendide. La marche arrière et le demi-tour de l'Utrillo sont trop fantastiques pour que je les rate.

 

Les officiers n'ont pas beaucoup dormi et ils ont hâte de partir pour souffler un peu. Ils auront très peu de temps pour récupérer. Nous longeons la côte australienne jusqu'à Melbourne ou nous arriverons demain midi. La mer est d'huile comme on dit chez nous. Le soleil est suffisamment chaud pour me permettre de rester dehors. Le trajet suit la côte, c'est très agréable.

Sur la passerelle les radiateurs sont toujours à fond. Il faut dire que le bateau produit sa propre énergie, il n'y a pas de raison de se priver. Il faut reconnaitre que c'est un endroit particulièrement grand et exposé au vent. L'homme de quart reste le plus souvent immobile devant ses radars et ne peut pas se réchauffer.

Premiers repas en anglais avec Philippe et Catherine. Heureusement Catherine est expressive avec ses mains et moi aussi. Elle traduit ensuite pour son mari qui nous regarde ébahi ! je pense que ça va aller.

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Publié dans : #Demi-tour du monde

Cette nuit il y a eu un très gros orage, pas assez violent pour troubler l'avance du bateau mais ce matin il pleut, la météo annonce du soleil sur Sydney. Sur la passerelle les officiers ont abandonné les shorts pour les pantalons et ils ont mis le chauffage à fond. Eh oui ! passer de 35 degrés à 21 degrés en 48 h ça refroidit les hommes.

Deux pilotes montent à midi et il fait très beau. Déception nous ne passons pas devant les deux monuments les plus célèbres de Sydney : le Harbour Bridge et surtout le célèbre Opéra de Sydney. Nous longeons les côtes mais trop loin pour distinguer les détails.

Nous accostons à Port Botany qui est un grand port équipés de portiques et de toutes les installations sophistiquées qui existent dans tous les ports à l'exception notables des Iles. Il y a plusieurs porte-containeurs et nous prenons notre place de parking, sans encombre en 10 minutes. Toujours un plaisir d'observer cette manœuvre.

 

Déjeuner rapide pour être prêts à descendre. Le commandant à prévu que nous pourrions le faire vers 14 h. Malheureusement les formalités avec la police et la douane sont très longues. Personnel en majorité féminin. L'une des policières arbore un pistolet énorme. C'est à la limite du ridicule. L'Australie c'est comme l'Amérique, leurs procédures sont incroyablement tatillonnent et notre commandant doit avoir toutes les patiences pour répondre à un interrogatoire à la limite de l'inquisition. Nous attendons sagement assis sur le canapé de la salle. L'examen de nos passeports ne suffit pas à nous donner l'autorisation de descendre, nous devons attendre que tout soit terminé. C'est la première fois que c'est aussi pénible.

 

Nous avons le temps de voir arriver les deux nouveaux passagers. Philippe et Catherine deux australiens qui viennent, en avion, de Perth à l'autre bout de l'Australie. Ce qui est déjà un voyage. Ils ne parlent pas un mot de français et vont en France pour visiter les cathédrales de Chartres et de Strasbourg ! Je sens qu'il va falloir que je fasse des efforts de communication. J'aurais dû emporter des pictogrammes !

 

Le réseau téléphonique fonctionne et Florian m'appelle pour me donner rendez-vous. Eh oui ! un jeune homme m'attend à Sydney et je suis très contente de le rencontrer. Allez bande de curieux, je vais vous dire qui est Florian. Il est le petit-fils de Renée Burel qui est une de mes amies de Liens-croisés. Quand elle a su que je faisais escale à Sydney elle a tenu à ce que je prenne contact avec lui. Ce que j'ai fait, et aujourd'hui je vais le retrouver en ville !

 

Vers 14 h 45 nous pouvons descendre, mais il faut encore attendre le bus du port. On ne peut pas marcher dans le port, ça aussi c'est nouveau. Il met 10 minutes à arriver. Ensuite il nous dépose à l'entrée ou il faut encore attendre un agent du port. Nous attendons encore plusieurs minutes. Il arrive et veut nous faire entrer dans un espace de transit par un tourniquet sécurisé.

La valise et Claude restent coincés dans le tourniquet, je n'ose pas rire car je m'inquiète de savoir comment on va pouvoir le débloquer. Finalement en poussant et en tirant il ressort du tourniquet pas content du tout et revenons à la case départ. Cette fois nous allons d'autorité vers la porte réservée aux camions. Là au moins nous sommes sûrs d'avoir la largeur pour sortir. L'agent ne l'entend pas de cette oreille mais il nous suit et une fois la porte franchie il nous pousse dans l'espace de transit par une porte grillagée qu'il referme sur nous avec un cadenas. Il nous dit qu'il faut encore attendre et qu'il appelle un taxi.

Inutile de dire notre stupéfaction de nous retrouver enfermés dans un endroit entouré de fils barbelés avec un portail fermé par un cadenas et un tourniquet qui ne tourne que dans un sens. Claude est excédé et veut écrire à la compagnie, cette fois je peux me laisser aller à un fou-rire. La situation est d'un ridicule absolue mais pas grave. Nous ne sommes pas des immigrés clandestins ! d'ailleurs dans cet endroit je peux, un peu, imaginer cette situation et j'en ai froid dans le dos.

Le seul problème c'est le temps qui passe, il est 15 h 30 et le taxi va mettre encore 20 minutes à arriver. À ce rythme là ce ne sera plus la peine que j'aille au centre de Sydney mais Florian m'attend, donc j'y vais.

 

Enfin le taxi arrive et nous partons pour Sydney. Tout de suite je remarque la propreté de la banlieue et l'ambiance prospère qui y règne. Pas de baraquements, pas de jardins en friche. Tout est propre même les maisons modestes sont soignées. Arrêt obligatoire dans une banque pour obtenir des dollars australiens. Il vaut environ 30% de moins que l'euro. La traversée de Sydney me fait penser à Seattle et à Vancouver. C'est le même style d'architecture et de découpage de rue. Dans les trois villes l'eau est omniprésente. Elles sont construites dans et autour des baies naturelles de la côte du Pacifique. Il y a 4 million et demi d'habitants à Sydney. C'est la ville la plus peuplée d'Australie.

 

Il y a plus de 70 plages dans la zone urbaine, y compris les célèbres plages de Bondi et de Manly

 

 

Je descends du taxi dans le quartier des Rocks à l'office du tourisme dont à cette heure-là je n'ai plus besoin mais c'est le lieu de rendez-vous avec Florian. Je dis adieu à Claude qui va poursuivre son voyage en restant quelques jours ici avant de repartir à Paris via Pékin.

Il est 5 h et la nuit tombe. L'endroit est superbe, j'aperçois l'Opéra en bas de la rue. Il y a une grande galerie de magasins et je me précipite pour acheter mes traditionnelles cartes postales et magnets. Les boutiques sont très jolies. Florian m'appelle pour me dire qu'il arrive. J'ai juste le temps de regarder et cela m'évite de me ruiner car les boutiques sont vraiment tentantes.

Florian me retrouve sans hésiter, une touriste avec un sac à dos jaune dans une Galerie élégante cela se remarque. Il m'est tout de suite sympathique. Un beau grand jeune homme d'une trentaine d'années avec un casque de moto à la main et un grand sourire, ça me va.

Il me propose de me faire visiter la ville en la traversant à pied. C'est faisable en quelques heures ! en avant, je peux retourner au bateau jusqu'à 6 h demain matin.

Nous descendons vers la baie de Sydney Cove que les australiens appellent The City. Je prends des photos dans le soir qui tombe, et je regrette qu'il soit si tard. La ville a été fondée en 1788 dans cette baie par le capitaine anglais Arthur Philipp mais c'est l'infatigable navigateur James Cook qui l'a découvert en 1770. Il est arrivé par Port Botany ou nous sommes amarrés. La baie porte son nom. La ville bénéficie de 300 jours de soleil par an. C'est un climat subtropical humide. Les températures ne descendent pas en-dessous de 10° en hiver et ne dépasse que très rarement 27°. Dans ces conditions il suffit de mettre une graine en terre et elle pousse ! ll y a des oiseaux magnifiques et très colorés. J'ai vu des petits perroquets rouges et verts partout sur les arbres.

Je suis immédiatement séduite par la ville, elle est incroyablement photogénique. Les bords de la baie sont entièrement aménagés. Le monorail, le métro, le train, les ferries s'enchevêtrent harmonieusement sous nos pieds et au-dessus de nos têtes. Je n'aurai pas le temps de voir la ville souterraine mais Florian me dit que c'est extraordinaire. C''est une ville futuriste mais très chaleureuse. Chaque espace non constructible est recouvert de palmiers, de plantes, de jeux pour les enfants, de bancs…Les restaurants et bars sont à touche touche sur des centaines de mètres. On est lundi soir, il y a beaucoup de monde, en fin de semaine il est difficile de circuler…à pied.

La nuit les éclairages rendent féérique ce décor de marinas encombrées de bateaux, de ferries et encadrées d'immenses tours ou les néons annoncent les hôtels (Novotel, Ibis, Marriot etc.) et les grandes banques comme HSBC. (Jo ton agence t'attend)

Il n'y a aucune route le long des baies ce qui donne à l'ensemble un air de vacances. Nous marchons sur le bord de la baie pour aller jusqu'à l'Opéra qui est à la pointe et domine l'ensemble. Des tables sont installées partout, nous prenons un verre en admirant l'Opéra et le Harbour Bridge

 

ouvert en 1932 qui relie le Nord et le Sud de la baie. Mon guide est intarissable sur les avantages qu'il y a à vivre ici et me communique son enthousiasme. Il m'emmène voir un espace qui est constitué d'un ensemble de grosses dalles sculptées formant un dédale dans lequel l'eau circule. Il y a des dispositifs pour faire changer le cours de l'eau et modifier le débit. C'est un jeu pour les enfants même très petits. C'est superbe et ingénieux. Florian rêve d'y emmener Jake son fils. Le bébé a deux mois, ils devront, tous les deux, attendre un peu.

 

Nous continuons la visite en passant par Queen Victoria Building qui est LE centre commercial de luxe très apprécié. Les couturiers du monde entier y sont représentés. Ensuite nous visitons la ville chinoise dans laquelle on entre, symboliquement, en passant sous une arche qui est la même qu'à San Francisco. Comme dans toutes les villes du nouveau monde, chaque communauté à son quartier et ses spécialités.

Ce qui est remarquable dans cette ville c'est qu'elle ressemble à ses prospectus. Les gens sont jeunes beaux et riches ou retraités et riches. Je n'ai jamais vu cela ailleurs. Pour vivre ici il faut travailler 50 à 60 h par semaine en ayant plusieurs boulots. On gagne beaucoup d'argent, on en dépense beaucoup, on profite au maximum des plaisirs de la vie. Le loyer d'un minuscule appartement en périphérie est de 400 dollars minimum par SEMAINE. Dans le centre cela atteint 1000 dollars. Florian y a vécu, au début, mais en colocation. Le travail "au noir" n'est pas vraiment pourchassé, tout le monde en fait un peu mais déclare suffisamment pour ne pas être une charge pour la communauté. Les impôts sont très élevés et l'économie parallèle équilibre certainement les comptes ! on est loin du système grec. La médecine est gratuite ou remboursée mais pas les médicaments. Pas de place pour les fragiles. On peut encore rencontrer quelques aborigènes loin de Sydney. Ils n'ont jamais été très nombreux mais comme partout, ils bénéficient d'aide du gouvernement et s'éteignent lentement par la consanguinité et l'alcool.

 

Après le quartier chinois il est 21 h 30 Florian m'emmène à Harbourside dans la Cokle Bay au restaurant "Hurricane" manger des "Ribs an Rumbs" qui sont des carrés d'agneau, de bœuf et de porc caramélisés avec des frites ou des pommes de terre au four.

On y entre par une galerie commerciale, toujours de luxe, mais le restaurant donne sur la baie. La terrasse est pleine. Nous sommes en automne, (23 degrés environ) les chauffages extérieurs son allumés et ajoutent encore de la couleur au décor. C'est un bel endroit que les frères Costes (célèbre chaîne de restaurants parisiens) ne renieraient pas. D'ailleurs d'après Florian les propriétaires ont repris leur formule dans plusieurs endroits d'Australie et sont richissimes. Le samedi il faut attendre très longtemps pour avoir de la place, lundi soir nous attendons 10 minutes seulement.

Je choisis l'agneau et Florian le bœuf. Pour commencer il commande un pain à l'ail qui est absolument délicieux. Les assiettes arrivent, la quantité est pantagruélesque. Florian me rassure "Tu manges ce que tu veux, le reste la serveuse me donnera des sacs pour que je l'emporte ! on n'est pas en France". On peut aussi apporter sa bouteille de vin, en s'acquittant d'une taxe modique. On nous attache autour du cou des serviettes intissées, signe qu'on peut manger avec les doigts. C'est très bon. Nous partageons l'agneau et le bœuf mais ni l'un ni l'autre ne pouvons en manger plus de la moitié. À la fin du repas la serveuse emporte les assiettes en proposant très naturellement de mettre les restes dans deux boîtes et elle revient avec les boites pleines. Ici on ne perd rien de ce qui est agréable.

L'ambiance est bruyante et gaie, les clients sont jeunes et en sportswear élégant. Florian me dit que le samedi toutes les femmes s'habillent de manière sexy et raffinée. J'ai pu constater que les vitrines des magasins vendent des vêtements à la pointe de la mode européenne. Les femmes sont minces, maquillées, portent des robes et des talons hauts. Elles sont toutes belles, c'est très agréable à regarder. L'avantage c'est que les hommes sont sportifs et à la hauteur de leurs compagnes.

 

Florian ne s'est mis ni au surf ni au cricket. Ce sont les deux critères pour être un bon australien dit-il. Peut-être que Jake apprendra le cricket à son père. Il a fait des études de biochimie, et est venu en Australie pour apprendre l'anglais. Il a compris très vite qu'il avait trouvé son port. La seule chose qu'il regrette c'est d'être à 25 h d'avion de sa famille. Il ferait bien émigrer toute sa famille à Sydney !

 

Nous revenons vers le quartier de Rocks ou Florian a laissé sa moto. Il est 10 h 30, il faut que je rentre et que je libère mon charmant guide. Il y a énormément de taxis, peu de gens utilisent leurs voitures, les parcmètres et parkings sont rares et hors de prix. Pour une moto mal garée l'amende est de 200 dollars, il vaut mieux prendre un taxi.

 

Florian m'en trouve un pour Port Botany. Cette soirée a été un merveilleux cadeau, je n'oublierais ni Florian, ni Sydney.

 

Le problème c'est que le taxi ne trouve pas la porte 34 ou est amarré l'Utrillo. En arrivant à l'entrée de port Botany, il va tourner plus de 30 minutes entre les portes avant de trouver enfin la bonne, le compteur est à 65 dollars. Je suis furieuse et je lui donne 50 dollars, ce qui est le prix normal, il part sans rien oser dire. Dans les cas extrêmes je me débrouille avec l'anglais !

 

Mais ce n'est pas fini. Il faut aller pointer dans la guérite et appeler le bus du port. Il va mettre 45 minutes à arriver. Cette fois j'ai froid et je commence à ressentir la fatigue de mes pérégrinations avec Florian. Je suis soulagée de voir descendre l'échelle de coupée et de retrouver ma cabine.

Belle journée et je n'ai pas besoin ce soir du roulis pour m'endormir.   

 

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